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Le foie gras n’est plus à la fête ----- Influenza aviaire, Covid-19, flambée des coûts de production

Le foie gras n’est plus à la fête ----- Influenza aviaire, Covid-19, flambée des coûts de production

Posté le 24/03/2022

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Le 24/03/2022 à 15:02 Influenza aviaire, Covid-19, flambée des coûts de...
2022-03-24T00:00:00+01:00

Le 24/03/2022 à 15:02  

 

Influenza aviaire, Covid-19, flambée des coûts de production… jamais la filière foie gras n’aura été aussi fragilisée qu’en ce début d’année 2022.

Ambiance plombée lors de la conférence de bilan des fêtes de fin d’année du Cifog, le Comité interprofessionnel des palmipèdes à foie gras qui regroupe toutes les familles professionnelles de la filière française. L’année 2021 s’était pourtant soldée avec des ventes en progression de 0,8 % en volume et 1,1 % en valeur en 2021 et ce, malgré une demande freinée par une production en baisse de 30 % par rapport à 2019 et des achats festifs de plus en plus tardifs, perturbés par la pandémie de Covid-19. Pour 2022, la filière s’attend à une tout autre musique.

« Depuis l’automne, nous sommes confrontés à une quatrième vague d’influenza aviaire. D’une extrême agressivité, elle a entraîné la mise à l’arrêt complet de 40 % de la production française de foie gras. Et, alors que le processus de redémarrage devrait débuter le 29 mars prochain dans le Sud-Ouest, c’est désormais au tour des Pays-de-la-Loire d’être touchés depuis fin février », s’alarme Marie-Pierre Pé, directrice du Cifog. Cette dernière contamination pourrait entraîner une réduction des mises en place à venir. En effet, la région élève 72 % des canetons d’un jour à engraisser, contre 28 % dans le Sud-Ouest. « Nous nous attendons à une offre de foie gras réduite de façon très significative en 2022 », prévient la directrice. Dans leur malheur, les palmipèdes gras ne sont pas seuls, car cette épizootie d’une ampleur inédite affecte l’ensemble des filières avicoles, en France, mais aussi en Italie, Royaume-Uni, Pays-Bas, Belgique et Pologne… et même aux États-Unis.

Dans le même temps, les opérateurs du foie gras font face, comme l’ensemble des industries alimentaires, à des hausses historiques de leurs coûts de production, encore aggravées par la guerre en Ukraine, et à leur prise en compte incomplète par les distributeurs au 1er mars 2022, qui amène la filière à réclamer une nouvelle négociation des prix.

« La question du recalibrage des outils de transformation va se poser avec la réduction de la production. Cette réorganisation ne sera pas facile car les opérateurs doivent respecter les exigences des cahiers de charges des signes de qualité. Nous avons également des territoires à faire vivre. Seule la valorisation de l’offre nous permettra de passer cette crise sans précédent », conclut Éric Dumas, président du Cifog.

Article Magazine RIA

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